Recette AZ


Blog

Bienfaits du vin rouge : deux verres par jour pour une santé préservée !

No Comments

Obtenu par fermentation du raisin, le vin occupe depuis l’An­tiquité une place importante dans toutes les civilisations. S’il a toujours permis de s’enivrer, il a longtemps été considéré comme une boisson désaltérante : mais il était moins alcoolisé qu’aujourd’hui et le plus souvent coupé d’eau.

Le vin prend son véritable essor vers 1850, avec le dévelop­pement du chemin de fer et la possibilité de le distribuer par­tout en France. À présent, il accompagne les repas, mais est servi pur ! Il est inutile d’insister sur le rayonnement des grands crus français, connus et appréciés dans le monde entier ; il est agréable et, reconnaissons-le, surprenant de constater qu’ils font partie, à condition d’être consommés à des doses raisonnables, de l’alimentation santé.

Tandis que les Français boivent avant tout pendant les repas et surtout du vin, les Américains boivent surtout beaucoup de bière en dehors des repas : cette différence explique en partie du moins, ce qu’on a appelé le french paradox.

  • Avec des taux de graisses (cholestérol, triglycérides) dans le sang identiques, voire supérieurs à leurs voisins européens, leur attrait pour la gastronomie et la bonne bouffe, les Français semblent pourtant relativement protégés des maladies cardio-vasculaires. C’est ce que les Américains ont nommé jalousement le french paradox.

La composition

  • Le vin est une boisson acide, mais très riche en eau (90 %).
  • Il contient des quantités variables d’alcool éthylique : un vin titrant 12° en apporte 120 ml, ce qui correspond à 100 g d’alcool. Un litre à 12 ° apporte donc 700 kcal.
  • Il est riche en minéraux, avant tout potassium et fer, ainsi que magnésium et calcium.
  • En revanche, il est très pauvre en vitamines.
  • Toutefois, il contient plusieurs principes actifs essentiels, qui lui confèrent ses propriétés antioxydantes : des tanins, des flavonoïdes, des polyphénols (pycnogénol), des acides organiques au pouvoir bactéricide.

Les bienfaits du vin rouge proviennent du resvératrol

Il s’agit d’un des flavonoïdes du vin, libéré lors de sa fermentation.

  • Il possède une puissante activité antioxydante, qui augmente le «bon» cholestérol (HDL) en inhibant son oxydation.
  • Cette substance possède également des vertus antifongique : c’est-à-dire qu’elle est efficace contre les champignons qui tendent à se développer à l’automne dans le vin. D’ailleurs, le climat intervient sur sa production, les bourgognes de régions fraîches et humides produisant plus de resvératrol que les vins de Californie.
  • Il a tendance à diminuer avec l’âge de la bouteille, ce qui rend les grands crus beaucoup moins protecteurs sur le plan cardiovasculaire.
  • Les vertus du cépage cabernet sauvignon ont fait l’objet d’une publication dans la revue britannique Heart du fait de sa concentration exceptionnelle en resvératrol.
  • En revanche, ce composé n’est pas présent dans le jus de raisin en quantités suffisantes pour être véritablement effi­cace.

Pourquoi le vin blanc est peu bénéfique

C’est la peau du raisin qui renferme les flavonoïdes. Pendant la fabrication du vin rouge, l’alcool les dissout, ce qui donne au vin sa saveur, ainsi que ses propriétés médicinales.

Le vin rouge vieilli en fûts de chêne, plus riche en tanins et en phénols, serait meilleur pour le cœur que celui qui a séjourné dans des cuves d’inox.

Pour la fabrication du vin blanc, la peau est retirée, et hélas avec elle la majeure partie des flavonoïdes protecteurs.

Les propriétés et bienfaits du vin rouge

  • Le vin protège le cœur et les vaisseaux, diminue le « mau­vais » cholestérol (LDL), l’empêche de se déposer, fluidifie le sang ; il est très antiagrégant plaquettaire, ce qui réduit le risque de caillots.
  • Il est également antiallergique et anti-inflammatoire. Il se comporte comme une hormone faible, ce qui expliquerait son action protectrice contre certains cancers hormonaux.
  • À condition d’être absorbé à doses très faibles, il serait la seule boisson qui protégerait contre les cancers oro-pharyn­gés.
  • Grâce à l’action du resvératrol, le vin rouge diminuerait le risque de cancer de la prostate.
  • La consommation modérée d’alcool aurait un effet bénéfique sur le pronostic à long terme de l’infarctus du myocarde ; il est donc « conseillé » de maintenir une consommation faible après un accident cardiaque.
  • La convivialité que permet et que procure le vin pris lors d’un repas participe à notre santé physique et morale.

atout-sante-vin-rouge

Mise en garde

  • Le vin est très calorique.
  • Son acidité le fait déconseiller à ceux qui souffrent d’hypcrucidité – brûlures, gastrite, ulcère -, surtout s’il est consomme à jeun. Et oui, cela arrive!
  • Il est contre-indiqué pour les personnes qui  souffrent de troubles veineux – hémorroïdes, varices -, car l’alcool aggrave la dilatation des vaisseaux.
  • L’alcoolisme, est-il besoin de le rappeler, constitue un véri­table fléau de santé publique.

Les bienfaits du vin rouge à condition d’une consommation modérée et régulière

Un vin rouge dilué au 100e présente toujours une activité antioxydante supérieure à celle de la vitamine E.

  • Au-delà de deux petits verres de vin par jour, dose préco­nisée par les médecins, l’augmentation de la consommation n’est accompagnée que d’une faible diminution de la mor­talité coronaire.
  • Au-delà de trois verres par jour, la toxicité cardiovasculaire de l’alcool prend le pas sur les bienfaits du vin rouge à doses faibles.
  • Si les boissons alcoolisées à doses fortes augmentent le risque de mortalité précoce par cancer, accident vasculaire cérébral, cirrhose ou mort violente, elles protègent le cœur en réduisant de 20 à 60 % la mortalité cardiovasculaire.
  • Tandis que l’alcool empêche les caillots, il favorise les hémorragies, ce qui était déjà connu grâce aux études effec­tuées chez les Inuits.
  • Une étude menée par l’équipe du Pr Serge Renaud et por­tant sur près de 36 000 habitants de l’est de la France a confirmé les effets des bienfaits du vin rouge sur la santé d’une consomma­tion de vin régulière mais modérée. À condition de ne pas dépasser trois verres par jour pour les hommes et un verre et demi pour les femmes, on observe une diminution de la mortalité générale de l’ordre de 30 %, soit 40 % environ pour le risque cardiovasculaire et 20 % pour le cancer. En revanche, des quantités équivalentes d’alcool apportées sous la forme de bière n’ont aucune action favorable. Au-delà des trois verres de vin par jour, un sur-risque de cancer apparaît.

Recommandation

S’il est hors de question de contraindre quelqu’un à boire du vin, surtout s’il n’aime pas ça, nous ne pouvons qu’encourager les autres à prendre un petit verre de vin rouge bio à chaque repas et à déguster une tasse de thé vert non sucré et non brû­lant deux fois par jour.

Laisser un commentaire

Pin It on Pinterest